Il y a peu de certitudes au sujet des «millennials», excepté qu’ils ont la même destinée que toutes les générations: 1) leur niveau d’enseignement est plus élevé que celui des générations précédentes, 2) ils sont constamment sous-estimés et 3) ils déjoueront les pronostics en rendant le monde meilleur. 

La principale différence par rapport aux autres générations réside dans le timing défavorable de leur entrée sur le marché du travail (pendant et après une crise financière généralisée). Malins somme ils sont, ils ont fait de la nécessité financière une vertu en lançant l’économie du partage. Cependant, les lignes de faille entre les nantis et les laissés pour compte vont probablement laisser des traces: les premiers conflits ont éclaté lorsque les millennials et la génération Z ont uni leurs forces sur la question du changement climatique. Le prochain combat sera celui de la mise en oeuvre de politiques macroéconomiques hétérodoxes pour relancer le système. Plus tôt ces politiques seront couronnées de succès, mieux ce sera. Si tel est le cas, les salaires augmenteront et l’inflation retrouvera enfin un niveau normal.