Perspectives sur le Brexit

Steven Bell, BMO Global Asset Management

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Le Brexit continue plus que jamais de dominer la politique au Royaume-Uni et d’assombrir les perspectives économiques du pays.

 

Après le récent coup de tonnerre suite à la démission de David Davis, ministre chargé du Brexit, suivi par la démission de l'iconique et fantasque ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson, ancien maire de Londres et tête de proue de la campagne pro-Brexit, le Brexit continue plus que jamais de dominer la politique au Royaume-Uni et d’assombrir les perspectives économiques du pays. C’est aussi la principale raison pour laquelle les PMI britanniques ont chuté de façon aussi marquée.

Le graphique ci-dessous illustre la composition générale de l’activité au Royaume-Uni. Une économie caractérisée par un déficit important et croissant dans le commerce des biens et un excédent correspondant dans les services. La plus grande partie des débats a porté sur le commerce de marchandises et sur la nécessité d’un accord solide pour apaiser les préoccupations de multinationales comme Nissan qui consacre des sommes importantes à leurs activités de fabrication au Royaume-Uni.

Compte tenu de l’excédent de la balance des services, les perspectives pour cette partie de l’économie sont sans doute plus radieuses, et les entreprises financières sont déjà en transition vers des modèles d’exploitation post-Brexit. Il y aura des revers et des difficultés pour le secteur financier, mais lorsque l’on met en balance les attraits du Royaume-Uni et certains de défis associés à la marche des affaires sur le continent, il est difficile de croire que la position de Londres soit réellement menacée.

Il en va de même pour les services non financiers basés au Royaume-Uni dont les clients proviennent souvent de de l’extérieur de l’Union Européenne. Bien sûr, il faut reconnaître que le Brexit rend le Royaume-Uni moins attrayant qu’il ne l’était et qu’il y aura par conséquent encore beaucoup d’accrocs à affronter.