La gestion active est majoritaire en Suisse

AWP

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Les robot-conseillers ne sont pas encore légion, selon une étude de l’Institut des services financiers Zoug (IFZ) de l’école de commerce de Lucerne et l’Asset management platform.

Le secteur suisse de la gestion d’actifs («asset management») est plutôt tournée vers la gestion active, affirme une étude. Les robot-conseillers, un outil de gestion passive, ne sont pas encore légion, malgré une numérisation croissante du métier.

Dans une analyse publiée lundi, l’Institut des services financiers Zoug (IFZ) de l’école de commerce de Lucerne et l’Asset management platform brossent le portrait de l’industrie de la gestion d’actifs en Suisse.

L’étude relève qu’environ 70% des actifs gérés en Suisse bénéficient d’une gestion active. Cette préférence concerne autant les mandats discrétionnaires que les organismes de gestion collective. «D’un point de vue stratégique, cela implique que les sociétés d’asset management suisses se positionnent comme des spécialistes avec des compétences-clés clairement définies,» soulignent les auteurs de l’étude.

Les robot-conseillers ne constituent pas encore un canal de distribution important en Suisse, selon les spécialistes. Leur coût y est supérieur - par rapport à leurs pairs américains, par exemple - et la Suisse ne permet pas les économies d’échelle suffisantes «pour réduire d’avantage les frais ou augmenter la rentabilité de marché».

Au niveau des coûts, les gestionnaires d’actifs voient un potentiel d’amélioration avec la suppression du droit de timbre et la réduction de l’impôt anticipé.

Les auteurs de l’étude rappellent l’importance de l’industrie de la gestion des actifs au sein du secteur financier suisse. Fin 2018, le volume d’actifs sous gestion auprès des banques, des fonds, des courtiers en valeurs ainsi que des gestionnaires d’actifs supervisés par le gendarme de la Bourse (Finma) s’élevait à 2161 milliards.

Cette activité concernait environ 9900 emplois de manière directe et 45’600 personnes indirectement.

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