La BoE face à l’incertitude sur l’évaluation du Brexit

Michael Metcalfe, State Street Global Markets

1 minute de lecture

Le raisonnement de la Banque d’Angleterre est similaire à celui de la Fed qui préconise des baisses de taux proactives face à l'incertitude créée par la guerre commerciale sino-US.

La menace de Brexit a été un défi particulièrement difficile à relever pour la Banque d'Angleterre (BoE). Elle a agi de manière décisive après le référendum de 2016, mais l'économie britannique s'en est finalement bien mieux tirée que prévu. Avec le recul, il est difficile de dire si cela est dû à la proactivité de la BoE, ou simplement au fait que l'impact sur les sentiments a été atténué par le fait que le Royaume-Uni n'avait pas encore quitté l'Union européenne (UE). En outre, il y avait et il continue d'y avoir une grande incertitude sur le niveau de l'ampleur d'un Brexit et, par conséquent, quant aux dommages qui seront causés aux relations avec le principal partenaire commercial du Royaume-Uni, l'UE. 

Il est révélateur que ce mois-ci, les responsables de la BoE ont plaidé simultanément en faveur d'une détente et d'une hausse des taux d'intérêt. L'argument en faveur d'un assouplissement est que l'incertitude du Brexit pèse sur les dépenses d'investissement en particulier. Ce raisonnement est similaire à celui de la Réserve fédérale américaine qui préconise des baisses de taux proactives face à l'incertitude créée par la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. 

Dans le même temps, la BoE a fait valoir qu'une résolution du Brexit, qui n'est pas garantie au moment de la rédaction du présent rapport, pourrait lever l'incertitude et justifier une hausse des taux d'intérêt. La trajectoire probable de la livre sterling autour de ces trajectoires potentielles crée une complication supplémentaire pour la BoE et a le potentiel d'amplifier tout mouvement de taux potentiel. Mais l'ironie, c'est qu'un pays qui est au centre de l'une des principales incertitudes mondiales, a toujours l'une des rares banques centrales où le risque entourant les taux d'intérêt est encore apparemment symétrique.

Attention: ce texte a été traduit avec un outil automatique.

A lire aussi...