USA: solide progrès des ventes au détail en mai

AWP

1 minute de lecture

L’indice des ventes des détaillants et restaurants s’est établi à 519 milliards de dollars, en hausse de 0,5% par rapport à avril. Les analystes tablaient sur +0,7%.

Les ventes au détail aux Etats-Unis ont sensiblement progressé en mai, même si leur hausse de 0,5% est un peu inférieure aux prévisions, a annoncé vendredi le département du Commerce.

L’indice des ventes des détaillants et restaurants s’est établi à 519 milliards de dollars, affichant une solide progression d’un demi-point de pourcentage par rapport à avril, selon ces données corrigées des variations saisonnières. Les analystes anticipaient, eux, une hausse plus importante de 0,7%.

Sur un an, les ventes au détail sont en hausse de 3,2%.

Sur le mois, sans les ventes de voitures, l’indice a également progressé de 0,5% alors que les concessionnaires automobiles ont vu leur chiffre d’affaires grimper de 0,7%.

Quasiment tous les secteurs étaient en hausse à part les grands magasins (-0,7%) et les magasins d’alimentation (-0,1%).

Les ventes d’habillement ont stagné.

Ce sont les ventes d’articles de sports, de livres mais aussi les magasins d’électronique qui ont affiché la meilleure progression (+1,1% pour les deux secteurs).

Encore une fois, les ventes des distributeurs en ligne ont largement dépassé celles des magasins traditionnels, inscrivant une hausse de 1,4% de leurs chiffres d’affaires. Sur 12 mois, la progression est de 11,4%.

Ces chiffres relativement robustes devraient être de nature à rassurer un peu les économistes sur l’activité économique américaine alors qu’on craint un ralentissement au deuxième semestre et en 2020, du fait des effets de la guerre commerciale et de l’essoufflement du stimulus des réductions d’impôts.

Ils sont publiés alors que la Réserve fédérale (Fed) tient une réunion monétaire la semaine prochaine et que les marchés commencent à réclamer une baisse des taux d’intérêt. La Fed devrait toutefois mercredi laisser en l’état le coût de l’argent, qui reste historiquement bas, estiment de nombreux économistes. Mais la banque centrale pourrait indiquer qu’elle se tient prête à intervenir rapidement si les risques de ralentissement se matérialisent.

Si les ventes au détail ne représentent environ qu’un gros quart de la consommation, car les Américains dépensent davantage dans les services, elles donnent une première idée de l’évolution des dépenses de consommation des ménages.

A lire aussi...