USA: les stocks de pétrole brut montent plus que prévu (EIA)

AWP

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Les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont enregistré une hausse plus forte que prévu la semaine dernière, selon les chiffres publiés par l’Agence américaine d’information sur l’Energie.

Les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont enregistré une hausse plus forte que prévu la semaine dernière tandis que la production dans le pays est remontée à son niveau record, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

Lors de la semaine achevée le 19 avril, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 5,5 millions de barils pour s’établir à 460,6 millions, là où les analystes interrogés par l’agence Bloomberg anticipaient une progression plus modeste de 1 million de barils.

«Cette hausse plus prononcée que prévu est la conséquence d’une progression forte des importations», a souligné Andy Lipow, du cabinet Lipow Oil Associates.

Les importations de brut sont de fait passées de 5,99 millions de barils par jour à 7,15 mbj. Les exportations se sont dans le même temps un peu redressées, à 2,68 mbj, contre 2,40 mbj une semaine auparavant.

La production américaine est sur cette même période remontée à son niveau record de 12,2 millions de barils par jour (mbj).

Et la cadence des raffineries s’est accélérée, ces dernières fonctionnant en moyenne à 90,1% de leurs capacités, contre 87,7% la semaine précédente.

Préparations pour l’été

«La saison de maintenance se termine, les raffineries ont besoin de plus de brut pour reconstituer leurs stocks à l’approche de la saison des grands déplacements en voiture», durant l’été, a relevé M. Lipow.

En attendant, les stocks d’essence ont reculé de 2,1 millions de barils la semaine dernière, soit un peu plus que le repli de 1,8 million anticipé par les analystes.

Ils sont en baisse de 4,6% par rapport à leur niveau d’il y a un an et sont 2% en-dessous de la moyenne des cinq dernières années.

Les réserves d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont pour leur part reculé de 700.000 barils, là où les analystes prévoyaient une baisse de 900.000 barils.

Elles s’affichent en hausse de 3,5% par rapport à leur niveau d’il y a un an et en baisse de 6% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Les stocks de brut s’inscrivent de leur côté en hausse de 7,2% par rapport à la même époque l’an dernier mais sont dans la moyenne des cinq dernières années à cette période.

Egalement scrutés puisqu’ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont, eux, augmenté de 500.000 barils, pour s’établir à 44,5 millions de barils.

Au cours des quatre précédentes semaines, les Etats-Unis ont au total consommé en moyenne 20,2 mbj de produits raffinés, soit 1,0% de moins qu’à la même période l’an dernier. La demande d’essence a augmenté de 0,9% tandis que celle d’autres produits distillés a baissé de 6,7%.

Le cours du baril de pétrole à New York, après avoir hésité juste après la diffusion de cette salve de données sur le marché, perdait un peu de terrain et évoluait en baisse de 43 cents à 65,87 dollars, vers 15H10 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

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