USA: consommateurs un peu moins confiants en novembre

AWP

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L’indice de l’Université du Michigan s’est établi à 98,3 points, selon estimation pour début novembre contre 98,6 points en octobre. C’est un peu plus que l’estimation des analystes.

La confiance des consommateurs aux États-Unis s’érode légèrement en novembre tout en restant solide, selon l’Université du Michigan, qui a publié vendredi son estimation préliminaire.

L’indice s’est établi à 98,3 points, selon estimation pour début novembre contre 98,6 points en octobre. C’est un peu plus que l’estimation des analystes (98 points).

«Le moral des consommateurs demeure virtuellement inchangé début novembre comparé à octobre», a commenté Richard Curtin, économiste en chef de l’enquête, précisant que les personnes interrogées avaient été sondées jusqu’à mercredi, soit au lendemain des élections de mi-mandat.

Dans le détail, le sous-indice portant sur les conditions actuelles a gagné 0,1 point pour s’établir à 113,2 points. Celui portant sur les attentes économiques a perdu 0,7 point à 88,7 points.

Les consommateurs américains avaient «largement anticipé» que les démocrates allaient prendre le contrôle de la Chambre des représentants et les républicains conserver le pouvoir au Sénat, a réagi Richard Curtin.

La confiance des ménages, qui se maintient à un niveau élevé, s’explique par des attentes de revenus en hausse et une croissance de l’emploi robuste. Mais elle masque certaines inquiétudes sur l’accélération de l’inflation et des taux d’intérêts plus élevés, a toutefois nuancé l’économiste.

Il note aussi que les consommateurs jeunes profitent davantage de la conjoncture favorable que les personnes plus âgées dont le niveau de vie est plus susceptible de pâtir de la hausse des prix.

Richard Curtin précise enfin que parmi la population en âge de travailler, les 25-54 ans anticipent un gain de revenus des ménages de 3,6% en novembre, la meilleure progression de la dernière décennie.

En octobre, le taux de chômage est resté stable à 3,7%, son plus faible niveau depuis 48 ans. Sur un an, la croissance des salaires s’est accélérée à 3,1%. C’est le rythme le plus rapide depuis avril 2009. Et cette progression dépasse largement l’inflation mesurée par l’indice PCE, baromètre favori de la Fed pour mesurer l’évolution des prix, qui s’est tassée à 2% sur un an le mois dernier.

La croissance américaine est, elle, restée soutenue au 3e trimestre, à 3,5% en rythme annuel après la cadence rapide de 4,2% au 2e trimestre.

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