Pétrole: les Etats-Unis se manifestent pour contrer l’envol des prix

AWP

1 minute de lecture

Après l’attaque des infrastructures saoudiennes, le ministre américain de l’Energie met en avant la «quantité substantielle de pétrole disponible».

Le ministre américain de l’Energie, Rick Perry a tenté de freiner la flambée des prix du pétrole lundi déclenchée par une attaque contre des installations pétrolière en Arabie saoudite, en mettant en avant la «quantité substantielle de pétrole disponible».

«Le marché dispose d’une quantité substantielle de pétrole», a insisté le ministre, interrogé depuis Vienne, par la chaîne CNBC.

Il a jugé «prématuré» pour le moment de dire s’il faut avoir recours aux réserves stratégiques américaines, en attendant d’avoir des informations plus précises sur les dégâts exacts dans les installations saoudiennes.

Selon le dernier rapport de l’agence américaine de l’information sur l’énergie (EIA), les Etats-Unis disposent de 644,8 millions de barils de pétrole dans leurs réserves stratégiques.

Comme leur nom l’indique, elles doivent permettre aux Etats-Unis de faire face à un sévère choc d’approvisionnement en or noir. Dimanche, Donald Trump a indiqué sur Twitter avoir autorisé l’utilisation de ces réserves en cas de besoin.

Les Etats-Unis produisent aussi actuellement 12,4 millions de barils par jour.

Au regard de la production et des réserves dont disposent les Etats-Unis, M. Perry a martelé: «oui, il va y avoir des perturbations pendant un certain temps. Oui, il va y avoir une flambée (des prix), mais pas de l’ampleur dévastatrice que cela aurait eu il y a encore cinq ans».

Il a souligné que cet incident démontrait le besoin pour les Etats-Unis de s’équiper en infrastructures lui permettant d’exporter son pétrole.

Selon l’EIA, les Etats-Unis devraient exporter plus d’énergie (produits pétroliers et gaz) qu’ils n’en importent en 2020.

En novembre 2018, ils ont pour la première fois depuis plusieurs décennies exporté plus de produits pétroliers qu’ils n’en ont importés. Mais cela n’a duré qu’une semaine.

A lire aussi...