Pétrole: l’Arabie saoudite appelle à maintenir la pression sur l’Iran

AWP

1 minute de lecture

Le chef de la diplomatie saoudienne Ibrahim al-Assaf a exprimé la satisfaction «totale» de son pays après la décision américaine.

L’Arabie saoudite a appelé mardi à maintenir la pression sur l’Iran pour qu’il cesse sa «politique de déstabilisation» dans la région au lendemain de la levée par Washington d’exemptions sur l’achat de pétrole iranien.

Le chef de la diplomatie saoudienne Ibrahim al-Assaf a exprimé, dans un communiqué, la satisfaction «totale» de son pays après la décision américaine, la qualifiant de «mesure nécessaire pour amener le régime iranien à cesser ses politiques de déstabilisation et de soutien au terrorisme à travers le monde».

Il a rappelé la position de son pays appelant à la «poursuite des efforts internationaux pour obliger le régime iranien à respecter la loi internationale et à cesser ses ingérences flagrantes dans les affaires intérieures d’autres Etats et ses activités qui ont provoqué le chaos et la destruction dans de nombreux pays».

Peu après l’annonce lundi de la décision américaine, le ministre saoudien de l’Energie Khalid al-Falih a affirmé que son pays était prêt à assurer «la stabilité» du marché pétrolier alors que le président américain Donald Trump assurait que l’Arabie saoudite compenserait, avec d’autres pays, la baisse de l’offre de pétrole iranien.

Les Etats-Unis ont encore renforcé lundi leur campagne de «pression maximale» pour faire plier l’Iran, en mettant fin aux dérogations qui permettaient encore à huit pays d’acheter du pétrole iranien.

Donald Trump entend ainsi «porter à zéro les exportations» de brut iranien et «priver le régime de sa principale source de revenus», a annoncé la Maison Blanche.

A partir du 2 mai, la Chine, l’Inde, la Turquie, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, l’Italie et la Grèce devront donc cesser tout achat, si ces pays veulent éviter de s’exposer également à des sanctions américaines.

L’Iran a qualifié ces sanctions d’»illégales» et indiqué continuer de «discuter en permanence» avec ses partenaires notamment européens de ces questions.

A lire aussi...