Obseva creuse ses pertes au deuxième trimestre

AWP

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Le laboratoire genevois d’Ernest Loumaye se montre très satisfait des progrès réalisés dans le développement de ses produits actuellement en phase d'études clinique.

Le laboratoire genevois Obseva a creusé ses pertes au deuxième trimestre. Toutefois, il se montre très satisfait des progrès réalisés dans le développement de ses produits actuellement en phase d’études cliniques, a-t-il annoncé mercredi.

Le spécialiste des traitements contre l’infertilité, récemment introduit à la Bourse suisse, a essuyé une perte de 18,2 millions de dollars (18,1 millions de francs) au deuxième trimestre, contre 17,3 millions un an plus tôt.

Les dépenses de recherche et de développement se sont inscrites à 14,7 millions tandis que les charges administratives ont atteint 3,5 millions. Lors de la même période en 2017, elles s’étaient portées à respectivement 14,0 et 3,9 millions.

A fin juin, Obseva détenait des liquidités de 166,8 millions de dollars, incluant environ 87 millions tirés de la vente de titres.

La société a poursuivi le développement de ses produits et se montre confiante pour la suite. «Nous sommes très satisfaits de l’exécution du développement clinique», s’est félicité Ernest Loumaye, co-fondateur et directeur général (CEO) d’Obseva. Le laboratoire espère franchir de nouvelles étapes clés d’ici la fin de l’année.

Commercialisation en préparation pour Nolasiban

Le nolasiban, utilisé pour améliorer l’efficacité des fécondations in vitro, a obtenu des résultats positifs dans l’étude de phase III Implant 2. Le taux de grossesse après 10 semaines s’est porté à 35,6% chez les patientes sous nolasiban, contre 28,5% pour le placebo.

L’étude doit encore dévoiler le taux de naissances vivantes et la santé des nouveau-nés. En vue de la commercialisation de ce produit en Europe et aux Etats-Unis, Obseva a embauché M. Wim Souverijns en tant que directeur commercial, qui rejoindra l’entreprise au quatrième trimestre. Dans de précédentes déclarations, la direction a évoqué une commercialisation d’ici fin 2020.

Dans l’étude de phase 2b Edelweiss, le traitement linzagolix a atteint son critère d’évaluation primaire avec une réduction des douleurs liées à l’endométriose. Le produit a été bien toléré par les patientes. De nouvelles données seront publiées d’ici le quatrième trimestre et le laboratoire devrait rencontrer les autorités de régulation pour fixer le cadre de l’étude de phase III à venir.

Le recrutement des patientes s’est poursuivi pour les études de phase III Primrose 1 et Primrose 2 et devrait être terminé respectivement au premier trimestre 2019 et fin 2018. Les études évalueront l’efficacité du linzagolix dans le traitement des fibromes utérins et notamment la réduction des saignements menstruels associés à ces derniers.

Pour l’étude de phase 2a Prolong sur OBE022, le recrutement des patientes a continué. Le produit est utilisé pour le traitement du travail prématuré chez les femmes entre la 24e et la 34e semaine de grossesse. Les données sur l’efficacité intermédiaire sont attendues au quatrième trimestre.

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