«Les banques jouent un rôle centrale dans l’octroi de crédit aux entreprises», a relevé Claude-Alain Margelisch, directeur de l’ASB. Or, la numérisation constitue un défi.
Dans l’octroi de crédit, les petites et moyennes entreprises (PME) et les banques se retrouvent face à un certain nombre de défis liés à la numérisation. Le premier: réussir à comprendre les nouveaux besoins des entrepreneurs.
«Les banques jouent toujours un rôle centrale dans l’octroi de crédit aux entreprises», a relevé Claude-Alain Margelisch, directeur de l’Association suisse des banquiers (ASB) lors d’une rencontre mercredi avec les journalistes à Zurich.
Or, la numérisation dans les entreprises constitue un défi pour les banques, qui se doivent de pouvoir évaluer avec pertinence ces nouveaux modèles d’affaires et leur pérennité à l’ère du 4.0 – l’ère numérique au sein des entreprises. Il est ainsi devenu plus difficile pour elles de savoir à quelles conditions octroyer des crédits et ce qu’elles financent.
Heini Dändiker, responsable du Key Account Management à la Banque cantonale de Zurich (ZKB), note que les clients doivent faire preuve de davantage de transparence. Directeur par intérim de Swissmem, Jean-Philippe Kohl relève d’ailleurs qu’«un crédit n’est pas quelque chose auquel on peut toujours prétendre a priori».
Le chef de la faîtière de l’industrie suisse des machines, équipements électriques et des métaux (MEM) note néanmoins que «lorsque tout a été vérifié en toute conscience et connaissance et qu’au final c’est durable, c’est clair des deux côtés qu’il peut être octroyé et que nous nous sommes compris.»
Le but commun: que la numérisation reste demain le moteur de l’économie.