Les négociations sur l'Aléna pourraient reprendre cette semaine

AWP

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Qualifié de «désastre» par Donald Trump, l’Aléna, en vigueur depuis 1994, est en cours de renégociation depuis août 2017.

Les discussions en vue de renégocier le traité de libre-échange nord-américain (Aléna) pourraient reprendre cette semaine à Washington, selon des sources concordantes lundi.

La prochaine ronde de discussions pourrait démarrer «le 8 avril» (dimanche), a indiqué une source à Washington.

Et l’administration Trump pourrait, au préalable, accueillir les négociateurs mexicains et canadiens «cette semaine» dans la capitale fédérale «pour tenter de résoudre les points contentieux restants», selon des sources de marché.

Ni le Canada, ni le Mexique, ni le représentant américain au commerce (USTR) n’ont confirmé pour l’heure ces informations.

Selon Karl Haeling, analyste chez LBBW US, «le marché a effacé un tiers de ses pertes lundi après des informations de Bloomberg selon lesquelles Washington poussait à un accord de principe avec ses partenaires de l’Aléna en vue du Sommet des Amériques qui se tiendra au Pérou les 13 et 14 avril».

Qualifié de «désastre» par Donald Trump, l’Aléna, en vigueur depuis 1994, est en cours de renégociation depuis août 2017.

Une septième session de tractations s’était déroulée fin février au Mexique sans avancée concrète.

Plusieurs sujets épineux demeurent en suspens en particulier les «règles d’origine» dans l’industrie automobile.

L’accord actuel spécifie qu’au moins 62,5% des composants d’un véhicule doivent être fabriqués dans l’un des trois pays signataires de l’Aléna pour que celui-ci soit exonéré de droits de douane.

Les Etats-Unis veulent faire passer ce pourcentage à 85%, et que 50% des pièces soient d’origine américaine, une proposition que rejettent le Mexique et le Canada.

L’administration Trump accuse l’Aléna d’avoir détruit l’emploi aux Etats-Unis. Elle le juge notamment responsable des délocalisations des constructeurs automobiles américains vers le Mexique où le coût salarial est moins élevé.

Elle dénonce aussi l’important déficit commercial des marchandises avec Mexico (71,05 milliards de dollars en 2017).

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