Les jeunes investissent plus efficacement que leurs parents

Communiqué, Legg Mason

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Selon une enquête de Legg Mason, 38% des investisseurs plus jeunes (les millennials ou la génération Y) ont réalisé un rendement de 6% ou plus, contre 23% pour les baby-boomers.

Selon une enquête menée auprès de 1000 investisseurs en Suisse, 38% des investisseurs plus jeunes (les millennials ou la génération Y) ont réalisé un rendement de 6% ou plus1. Parmi la génération des baby-boomers, 23% seulement y sont parvenus. Alors que ces derniers se concentrent davantage sur les actions suisses, 58% des millennials détiennent déjà des cryptomonnaies. Parallèlement, la hausse des coûts de la santé est la principale préoccupation des investisseurs helvétiques. Toutes ces conclusions proviennent d’une vaste étude réalisée par le gestionnaire de fortune Legg Mason sur le comportement général en matière de placement.

Résumé des principaux résultats de l’enquête:

  1. La génération Y génère des rendements réguliers plus élevés que les baby-boomers et conserve beaucoup de liquidités;
  2. 58% des millennials suisses investissent dans les cryptomonnaies;
  3. Pour les investisseurs, les coûts élevés de la santé se situent tout en haut du baromètre des préoccupations;
  4. Les investisseurs masculins s’intéressent davantage aux actions que les femmes;
  5. Les investisseurs suisses, femmes et hommes confondus, misent de plus en plus sur des solutions de placement passives;
  6. 23% des investisseuses et 46% des investisseurs approuvent la politique de la BNS.

«Après une bonne année 2017 pour les marchés boursiers mondiaux, la part des actions dans les portefeuilles suisses a plus que doublé. Les millennials, cependant, conservent une faible allocation en actions. Alors que les baby-boomers feraient bien de préserver le capital dans leurs investissements, la génération Y devrait se concentrer davantage sur la croissance de ses actifs. Et à cet égard, les actions jouent un rôle important. Au vu des défis de notre système de prévoyance, il serait recommandable, en particulier pour les groupes de population les plus jeunes, d’investir sur un horizon de placement à long terme», explique Edi Aumiller, Directeur Pays Suisse chez Legg Mason.

Les six principales conclusions sur le comportement des investisseurs suisses en matière de placement:

  1. La génération Y génère des rendements réguliers plus élevés que les baby-boomers et conserve beaucoup de liquidités
    • Selon l’enquête menée par Legg Mason, les millenials (âgés de 18 à 36 ans) détiennent en moyenne 35% de leurs actifs en espèces et 8% en métaux précieux. Chez les baby-boomers (âgés de 51 à 79 ans), 29% de leurs actifs sont constitués d’espèces et 4% de métaux précieux.
    • Sur l’ensemble de la population, la part moyenne d’actions a fortement augmenté, passant d’un peu moins de 10% l’année dernière à 25% actuellement.
    • Avec une moyenne de 22%, les millennials n’investissent qu’une faible part de leur fortune dans des actions. Ce chiffre est de 28% pour les baby-boomers et même de 39% pour les plus de 70 ans.
    • 38% des millennials déclarent avoir réalisé un rendement1 de 6% ou plus. Parmi la génération des baby-boomers, 23% seulement des personnes interrogées y sont parvenues.
  2. 58% des millennials suisses investissent dans les cryptomonnaies
    • 58% des millennials indiquent avoir déjà investi dans des cryptomonnaies, contre 16% pour les baby-boomers. Au total, un tiers des investisseurs interrogés ont investi leur argent dans des cryptomonnaies et 14% envisagent d’investir dans cette classe d’actifs à l’avenir.
    • En outre, 31% ont déclaré qu’ils seraient davantage intéressés par les cryptomonnaies si un conseiller indépendant ou un prestataire suisse de services financiers les leur recommandait.
    • 22% des investisseurs suisses interrogés estiment que les cryptomonnaies offrent les meilleures perspectives de rendement sur les 12 prochains mois.
  3. Pour les investisseurs, les coûts élevés de la santé se situent tout en haut du baromètre des préoccupations
    • En Suisse, le niveau des coûts de santé constitue désormais la principale préoccupation des investisseurs (première place). Par rapport à l’année précédente, les coûts de santé supplantent ainsi les préoccupations relatives aux incertitudes politiques, reléguées au second rang. Les craintes d’un ralentissement économique mondial arrivent en troisième position.
    • Au total, 40% des investisseurs ont déclaré craindre le déclenchement d’une guerre commerciale globale.
  4. Les investisseurs masculins s’intéressent davantage aux actions que les femmes
    • Dans notre pays, 36% des hommes interrogés estiment que les actions suisses représentent le meilleur potentiel de rendement sur les 12 mois suivants, contre 21% parmi les femmes.
    • Selon les investisseurs interrogés, c’est l’Europe qui offre les meilleures perspectives de rendement pour les 12 prochains mois, détrônant ainsi la Chine qui occupait le premier rang l’année passée. La Chine occupe désormais la deuxième place, devant les Etats-Unis qui suivent en troisième position.
  5. Les investisseurs suisses, femmes et hommes confondus, misent de plus en plus sur des solutions de placement passives
    Indépendamment de leur âge, les investisseurs suisses privilégient les produits passifs: 55% du portefeuille est investi passivement et 45% activement. En comparaison mondiale, les solutions d’investissement actif et passif sont à peu près au même niveau, avec environ 50% des actifs.
  6. 23% des investisseuses et 46% des investisseurs approuvent la politique de la BNS
    • 46% des investisseurs masculins sont entièrement d’accord avec la politique actuelle de la BNS. Parmi les femmes, seules 23%, soit la moitié, approuvent cette politique.
    • La principale critique porte sur la politique de taux d’intérêt actuelle de la BNS. 19% des femmes interrogées et 20% des hommes y voient une menace pour les objectifs de la prévoyance privée et institutionnelle.

 

1 Rendement des «investissements générateurs de revenus» dans les catégories «actions à dividendes», «obligations», «biens locatifs» et «autres».