Les introductions en Bourse chutent en début d’année

AWP

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Au total, 199 introductions en Bourse ont été recensées depuis le début de l’année, soit 41% de moins que l’an passé à la même époque.

Le nombre d’introductions en Bourse dans le monde a drastiquement chuté au premier trimestre 2019 en raison de multiples incertitudes tant sur la guerre commerciale sino-américaine, que sur le Brexit ou la croissance européenne, selon une étude publiée jeudi par EY.

Au total, 199 introductions en Bourse ont été recensées depuis le début de l’année, soit 41% de moins que l’an passé à la même époque.

En valeur, la baisse est encore plus spectaculaire avec 13,1 milliards de dollars levés, soit 74% de moins qu’au premier trimestre 2018.

«Le premier trimestre est généralement calme en terme d’introductions en Bourse, mais en 2019 (...) l’épais brouillard des tensions géopolitiques, les problèmes commerciaux entre Etats-Unis, Chine et Europe ainsi que l’incertitude sur le départ du Royaume-Uni de l’UE ont ralenti» l’activité, explique Martin Steinbach, spécialiste du sujet chez EY.

Dans le détail, la région Asie-Pacifique limite la casse avec 126 introductions en Bourse (-24% par rapport à 2018) dont 35 sur la seule place de Hong-Kong. En volume, la baisse est un peu plus marquée (-32%) avec 6,4 milliards de dollars levés.

L’Europe connaît en revanche une chute plus importante avec 23 entrées en Bourse (-51%) pour 351 millions de dollars (contre 14,1 milliards l’an passé, soit une baisse de 98%).

Même tendance de l’autre côté de l’Atlantique, où seules 20 introductions en Bourse ont été enregistrées au premier trimestre aux Etats-Unis (-57%) pour 3 milliards de dollars (-82%), affectées notamment par le plus long «shutdown» (fermeture partielle faute de budget voté) de l’administration américaine au début de l’année.

«Avec plusieurs gros projets d’introductions en Bourse et des licornes qui attendent le bon moment (...) on peut s’attendre à un rebond de l’activité dans la deuxième moitié de 2019, les incertitudes géopolitiques et commerciales montrant des signes positifs de stabilité et de résolution», prévoit néanmoins l’étude.

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