Le cuivre au plus haut en neuf mois, dopé par la croissance chinoise

AWP

1 minute de lecture

La tonne de cuivre s’échangeait à 6’575 dollars à Londres vers 15h, un niveau plus vu depuis début juillet.

Le prix du cuivre a bondi mercredi à son plus haut niveau en neuf mois et demi sur le London Metal Exchange (LME), galvanisé par de bonnes données sur la croissance chinoise.

La tonne de cuivre s’échangeait à 6’575 dollars à Londres vers 13H00 GMT (15H00 à Paris), un niveau plus vu depuis début juillet.

Le métal rouge «a réagi favorablement en apprenant que l’économie chinoise a crû plus que prévu au premier trimestre, notamment grâce à l’apaisement des craintes sur le conflit commercial entre le pays et les Etats-Unis», a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.

La croissance sur un an a atteint 6,4% au premier trimestre, stable par rapport au quatrième trimestre 2018 et plus élevée qu’attendu par les analystes, qui tablaient sur 6,3% de croissance selon la médiane d’un consensus compilé par l’AFP.

La Chine est le premier importateur de matières premières. Le cuivre, utilisé pour la confection de circuits électriques, qui servent ensuite aussi bien dans l’immobilier, l’automobile et l’électroménager, est particulièrement dépendant de la croissance chinoise.

«Les facteurs macroéconomiques continuent de peser lourdement sur les cours du cuivre à court terme», ont commenté les analystes de ANZ.

Selon eux, le métal rouge, surnommé Dr Copper en raison de l’utilisation de son prix par certains économistes pour prédire l’état de l’économie mondiale, a perdu ce rôle prescriptif depuis 2016.

«Les perspectives de production sont devenues plus importantes pour le marché, et la croissance chinoise commence à diverger de celle du reste du monde», ont-ils expliqué.

Du côté de l’offre, «des problèmes dans plusieurs mines sont devenus des sources majeures d’inquiétudes» pour les acteurs du marché, poussant les prix à la hausse, ont estimé les analystes de Barclays.

Des blocages de mines au Pérou et la mise aux normes environnementales de plusieurs fonderies au Chili, premier producteur mondial, ont participé à la hausse récente des cours.

A lire aussi...