La France réduit légèrement son déficit commercial

AWP

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Sur 12 mois, le déficit cumulé de la France atteint 60,2 milliards d’euros contre 62,5 milliards pour l’année calendaire 2017, précisent les Douanes.

Le déficit commercial français s’est légèrement réduit en février pour atteindre 5,2 milliards d’euros contre 5,4 milliards (chiffre révisé) le mois précédent en raison notamment d’une baisse des importations, ont annoncé vendredi les Douanes.

Sur 12 mois, le déficit cumulé de la France atteint 60,2 milliards d’euros contre 62,5 milliards pour l’année calendaire 2017, précisent les Douanes dans un communiqué.

Si les exportations en février ont légèrement reculé, de 0,9% après une baisse de 4,1% en janvier, les importations ont effacé leurs gains du mois précédent, en baisse de 1,4% contre une hausse de 1%.

«La balance commerciale s’améliore surtout pour l’industrie aéronautique, du fait d’une chute des importations et de ventes plus fermes», expliquent les Douanes.

Le déficit énergétique se réduit quant à lui légèrement avec des achats d’hydrocarbures naturels à la baisse ce mois-ci.

Plusieurs branches industrielles voient cependant leur solde se détériorer en février, à l’image des produits chimiques ou les matériels électriques et de téléphonie où le «reflux des ventes est déterminant».

Par région, la balance commerciale s’améliore vis-à-vis de l’Asie et de l’Afrique respectivement grâce à de moindres achats de biens de consommation courante et de matériels de transport et à la relance des livraisons aéronautiques.

Elle s’améliore également vis-à-vis de l’Union Européenne, grâce à une diminution des achats plus prononcée que celle des ventes.

De son côté, le solde des transactions courantes est ressorti déficitaire de 2 milliards d’euros en février, «un niveau inchangé par rapport à janvier», a annoncé la Banque de France dans un communiqué.

La balance des transactions courantes va au-delà des seuls échanges de biens, déficitaires depuis de longues années en France, en prenant en compte ceux des services ainsi que les revenus des investissements et ceux du travail versés entre agents économiques en France et à l’étranger.

C’est le solde des transactions courantes qui, in fine, détermine si un pays a acquis, sur une période, la capacité de prêter des capitaux au reste du monde, ou a besoin d’en emprunter.

Dans le détail, le déficit des échanges de biens s’est établi à 4 milliards d’euros, comme en janvier, tandis que l’excédent des services est de 1,6 milliard d’euros, là aussi identique par rapport à janvier.

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