Glencore finalise sa prise de participation dans Hunter Valley

AWP

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Le géant zougois des matières premières détient 49% des mines de charbon du site australien et fonde une coentreprise avec Yancoal.

Glencore annonce vendredi avoir finalisé sa prise de participation de 49% dans les mines de charbon australiennes de Hunter Valley, après avoir obtenu les autorisations nécessaires. Dans la foulée, le mastodonte des matières premières fonde avec le copropriétaire à hauteur de 51% de ces opération, l’entité australienne du chinois Yancoal, une coentreprise autour de ces actifs, précise un communiqué.

Le géant zougois avait été évincé l’an dernier de la course à la reprise d’installations minières en Nouvelle-Galles du Sud de son concurrent anglo-australien Rio Tinto, dont faisaient partie les opérations de Hunter Valley, au profit de Yancoal Australia.

Yancoal l’avait emporté en juin dernier en offrant pour les actifs australiens de charbon thermique de Rio Tinto un total de 2,69 milliards de dollars, dont 2,45 milliards en numéraire. S’ajoutaient à cette somme des redevances de 240 millions. Glencore avait jeté l’éponge après avoir étoffé son offre jusqu’à 2,68 milliards en espèces.

La multinationale de Baar avait rebondi un mois plus tard en annonçant le rachat de près de la moitié des parts conquises par Yancoal dans Hunter Valley, moyennant un paiement initial de 1,14 milliard en liquide, des commissions de 240 millions sur cinq ans ainsi que le règlement de 49% des commissions dont doit s’acquitter Yancoal vis-à-vis de Rio Tinto sur les revenus de ces actifs.

Fin mars, Glencore a par ailleurs conclu avec Rio Tinto un accord de reprise pour les participations de ce dernier dans les mines de charbon australiennes de Hail Creek et de Valeria, pour un total de 1,7 milliard. Le groupe minier anglo-australien disposait de respectivement 82 et 71% dans ces infrastructures.

L’entreprise dirigée par Ivan Glasenberg avait accordé aux autres actionnaires de Hail Creek, Nippon Steel Australia (8%) Marubeni Coal (6,67%) et Sumisho Coal Development (3,33%), le droit de lui céder leurs parts restantes, pour un montant allant jusqu’à 340 millions. Le site a produit l’an dernier près de 10 millions de tonnes de charbon et a rapporté à son futur ex-propriétaire un excédent brut d’exploitation de 408 millions pour un bénéfice avant-impôts de 357 millions.
 

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