Blanchiment: risque modéré sur l’argent liquide

AWP

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Le détournement des fonds liquides est récurrent et fréquent que dans les cas de trafic de stupéfiants et quelques fois d’escroqueries sur Internet, remarquent les spécialistes du DFF.

L’argent liquide peut être utilisé à des fins de terrorisme ou de blanchiment d’argent. Mais, grâce aux dispositifs préventifs et répressifs, le risque est modéré, selon le Département fédéral des finances (DFF).

Le détournement des fonds liquides est récurrent et fréquent que dans les cas de trafic de stupéfiants et quelques fois d’escroqueries sur Internet, indique mardi le groupe interdépartemental de coordination sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Les montants sont peu élevés dans les cas d’escroquerie sur Internet; ce qui contribue à diminuer le risque de blanchiment. Les sommes liquides en provenance du trafic de stupéfiants sont plus importantes. Toutefois, le groupe a constaté que les transactions dématérialisées étaient en augmentation.

Le trafic transfrontalier d’espèces est également touché par le blanchiment et le financement du terrorisme. Mais les montants séquestrés sont en diminution et les francs suisses ne représentent qu’une part minime des sommes suspectes identifiées par l’administration fédérale des douanes.

70% en liquide

Le numéraire est le moyen de paiement le plus utilisé en Suisse. Environ 70% des transactions se font en liquide. Les grandes coupures sont répandues pour les achats ou les règlements de factures auprès des guichets postaux.

Le «cash» doit être accepté par toutes les contreparties comme moyen de paiement. Il protège de manière plus efficace les données personnelles et la sphère privée financière, rappelle le groupe interdépartemental.

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