BCE: nouvelle salve de prêts aux banques envisagée

AWP

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«Cela doit être utile pour maintenir les conditions de crédit dans la zone euro. Si nous en sommes convaincus, alors nous le ferons», a indiqué le membre du directoire Benoit Coeuré.

La Banque centrale européenne (BCE) envisage une nouvelle salve de prêts à long terme et à taux bas en direction des banques de la zone euro, des «TLTRO», a affirmé vendredi Benoit Coeuré, membre du directoire de l’institution.

Une nouvelle salve de prêts à long terme en direction des banques est «possible, nous en discutons» a affirmé M. Coeuré à l’occasion d’une séance de questions réponses au Council on Foreign Relations, à New York.

«Cela doit être utile pour maintenir les conditions de crédit dans la zone euro. Si nous sommes convaincus de cela, alors nous le ferons», a ajouté M. Coeuré.

Ces prêts géants à bas taux destinés aux banques de la zone euro sont l’un des outils qui ont été utilisés par la BCE pour soutenir l’économie après la crise, en favorisant l’accès des banques à des crédits à bas coût.

L’hypothèse d’une nouvelle salve de TLTRO, au moment où l’économie européenne affiche des signes de ralentissement, est évoquée avec de plus en plus d’insistance. L’institution de Francfort pourrait faire des annonces en ce sens lors de sa prochaine réunion en mars.

La Commission européenne a fortement abaissé ses prévisions de croissance 2019 pour la zone euro en début de mois, à 1,3%, avec un ralentissement particulièrement important en Allemagne et Italie.

Benoit Coeuré, dont le nom est parfois cité comme potentiel successeur de l’actuel président Mario Draghi, s’est dit par ailleurs peu favorable à une stratégie qui consisterait à augmenter volontairement les taux d’intérêt dans le but d’être en mesure de les baisser rapidement si les conditions économiques l’imposent.

L’institution a toujours l’intention de laisser ses taux directeurs à leur plus bas niveau historique au moins jusqu’à l’été 2019. Elle a également laissé entendre que les taux pourraient ne pas être relevés en 2019 si l’économie continuait à s’affaiblir.

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