Actares s’en prend à Novartis, alors que l’assemblée générale du groupe pharmaceutique bâlois se tiendra vendredi. Selon l’association pour une économie responsable, les mesures de la firme contre des pratiques de ventes déloyales sont encore trop peu efficaces.

Actares craint aussi qu’avec les nouvelles générations de médicaments de thérapie génique, on assiste à des hausses de prix exorbitantes pour les systèmes d’assurances, souligne-t-il jeudi dans un communiqué. Il attaque aussi le manque de transparence dans la formation des prix des médicaments.

En outre, depuis 2006, la rumeur fait état en Grèce de versements illégaux à des médecins mais aussi à des représentants gouvernementaux de haut rang. En 2017, des enquêtes ont été lancées dans le pays contre l’entreprise. Et en 2018, la Grèce et le FBI ont formulé une demande d’entraide judiciaire auprès de la Suisse.

«Si les accusations portées devaient s’avérer fondées, Novartis ferait face à une des procédures les plus importantes et les plus coûteuses auxquelles il a été confronté depuis sa fondation en 1996», précise l’organisation.

Actares en appelle au nouveau patron de la société, Vas Narasimha, pour voir le code de conduite mis en oeuvre. «Le recours à la corruption ne peut être un modèle d’affaires», conclut l’association.