Wall Street ouvre en hausse, rassurée par Hong Kong et le Brexit

AWP

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Le Dow Jones démarre sur une progression de 0,65% à 26’288,73.

Wall Street progressait à l’ouverture mercredi, soutenue par une accalmie dans la crise politique à Hong Kong et l’espoir d’un report du Brexit.

L’indice vedette de la cotation New Yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, montait de 0,65% à 26’288,73 points vers 13h50 GMT.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,96% à 7’949,39 points et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,74% à 2’927,88 points.

La Bourse de New York avait terminé en nette baisse la veille, lestée par la persistance des tensions commerciales sino-américaines et de nouvelles menaces du président américain, Donald Trump, contre Pékin: le Dow Jones avait perdu 1,08% et le Nasdaq 1,11%.

La cheffe de l’exécutif hongkongais Carrie Lam a accédé mercredi à une demande clé des manifestants en annonçant le retrait définitif du projet de loi sur les extraditions, à l’origine du mouvement de contestation début en juin.

Cette décision a été bien accueillie par les acteurs du marché, qui craignent que la crise à Hong Kong n’entrave les négociations commerciales déjà tendues entre Washington et Pékin.

«Carrie Lam a retiré le projet de loi sur les extraditions qui avait déclenché les protestations, mais il n’est pas certain que cela soit suffisant pour que le calme revienne», a commenté Christopher Low de FTN Financial.

«La Chine a fait savoir qu’elle était prête à déployer des forces de police armées pour réprimer les manifestations si celles-ci ne s’arrêtaient pas», a poursuivi l’expert.

Sur le front du Brexit, les investisseurs affichaient une confiance relative, alors que les chances pour que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne sans accord se sont amenuisées mardi après un vote au Parlement britannique représentant un revers cinglant pour le Premier ministre Boris Johnson.

Les députés hostiles à un départ brutal de l’UE ont remporté une motion leur permettant de prendre le contrôle sur l’agenda parlementaire, normalement détenu par le gouvernement.

«Le Parlement britannique a fait baisser la pression qui pèse sur l’Europe. (Boris) Johnson a menacé d’organiser des élections anticipées, mais il n’a peut-être pas suffisamment de voix pour le faire», a souligné M. Low.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine remontait à 1,483% contre 1,457% à la clôture de mardi.

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