Wall Street ouvre en baisse au lendemain de nouveaux records

AWP

1 minute de lecture

Le Dow Jones Industrial Average reculait de 0,03%, à 29.339,09 points à l'ouverture. Le Nasdaq lâchait 0,06% et le S&P 500 était quasi stable.

La Bourse de New York débutait la séance légèrement dans le rouge jeudi, reprenant son souffle au lendemain de nouveaux records tout en surveillant le coronavirus et ses conséquences économiques.

Vers 14h50 GMT, l’indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, reculait de 0,03%, à 29.339,09 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, lâchait 0,06%, à 9.811,58 points, et le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, était quasi stable, à 3.386,19 points.

Wall Street avait terminé en nette hausse mercredi, emmenant le Nasdaq (+0,87%) et le S&P 500 (+0,47%) à des niveaux inédits et faisant grimper le Dow Jones de 0,40% alors que les investisseurs prenaient note du ralentissement de la propagation de l’épidémie de coronavirus apparue en Chine.

«Avec peu d’éléments majeurs pour alimenter la hausse, ça va être un peu dur de poursuivre sur cette lancée, au moins pour l’instant», a estimé JJ Kinahan de TDAmeritrade.

Les courtiers continuent à surveiller de près la propagation de l’épidémie de pneumonie virale apparue en Chine et à tenter d’évaluer ses conséquences économiques.

Pékin a fait part jeudi d’une forte baisse du nombre des nouvelles contaminations par le coronavirus, au plus bas en près d’un mois, avec 673 nouveaux cas.

La Banque centrale chinoise a dans le même temps apporté un nouveau coup de pouce à l’économie, largement paralysée depuis près d’un mois par les mesures de lutte contre le coronavirus, en annonçant une baisse d’un dixième de point d’un de ses taux d’intérêt de référence.

Richard Clarida, le numéro 2 de la Banque centrale américaine (Fed), a estimé dans une interview à la chaîne d’informations financières CNBC que l’économie américaine avait débuté l’année sur de bonnes bases, notamment grâce à la conclusion de plusieurs accords commerciaux.

Mais la crise du coronavirus va avoir «un impact notable sur la croissance chinoise», au moins au premier trimestre, qui pourrait se répercuter sur les entreprises américaines se fournissant en Chine, a-t-il ajouté.

Du côté des indicateurs, l’activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) a fortement accéléré en février, à contre-courant des attentes qui tablaient sur un ralentissement, selon l’indice de l’antenne locale de la Réserve fédérale (Fed) publié jeudi.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait, évoluant à 1,539% contre 1,566% mercredi à la clôture.

A lire aussi...