Wall Street finit en hausse, l’inversion de la courbe des taux sans impact

AWP

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Le Dow Jones, a gagné 0,93%, à 26.202,73 points. Le Nasdaq a pris 0,90%, à 8.020,21 points, et le S&P 500 est monté de 0,82%, à 2.924,43 points.

Wall Street a fini dans le vert mercredi, épargnée par la brève inversion de la courbe des taux obligataires américains à 2 et 10 ans, qui s’est produite en fin de séance et est vue comme un signe avant-coureur de récession.

Son indice vedette, le Dow Jones, a gagné 0,93%, à 26.202,73 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 0,90%, à 8.020,21 points, et l’indice élargi S&P 500 est monté de 0,82%, à 2.924,43 points.

Peu avant la clôture de la Bourse new-yorkaise, le taux d’intérêt sur les bons du Trésor américain à 10 ans est passé temporairement sous celui des bons à 2 ans.

Ce phénomène, connu sous le nom d’»inversion de la courbe des taux» est redouté des marchés financiers, qui y voient généralement l’indicateur avancé d’une future récession.

Vers 20H30 GMT, le taux à 10 ans était remonté à 1,59%, tandis que celui à deux ans s’établissait à 1,57%.

L’inversion, qui s’était déjà produite mercredi dernier et avait fait plonger la Bourse, n’a toutefois pas eu d’incidence sur les principaux indices de la cotation new-yorkaise.

Les indices ont été portés tout au long de la séance par les solides résultats financiers de plusieurs groupes de grande distribution.

Target a publié mardi des chiffres trimestriels supérieurs aux attentes des analystes. Son action s’est envolée de près de 20,4% et a terminé à 103,20 dollars, son plus haut niveau jamais atteint.

Lowe’s a également fait part de résultats meilleurs que prévu au deuxième trimestre, profitant notamment d’une demande en hausse au printemps. Le titre du spécialiste des articles de maisons et de jardin a bondi de 10,4%.

«Cela montre que malgré des signes de ralentissement économique, les consommateurs américains restent confiants. C’est un signe encourageant», a commenté Art Hogan de National.

Les investisseurs ont également réagi au compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), publié mercredi.

La Banque centrale américaine a estimé que la faible croissance mondiale et les tensions commerciales risquaient de ralentir l’économie des Etats-Unis mais que la Fed devait garder «ses options ouvertes» sur l’évolution des taux.

La Fed avait baissé les taux d’un quart de point de pourcentage (0,25%) pour la première fois depuis 2008 lors de sa dernière réunion monétaire du 31 juillet, affirmant selon le compte-rendu, prendre une «assurance» sur l’avenir face aux incertitudes pesant sur le commerce et l’économie mondiale.

Dans les minutes de cette réunion, la Fed, qui va se retrouver à nouveau le 18 septembre pour déterminer la politique monétaire, a par ailleurs dit vouloir ne pas faire penser que les taux sont «sur une voie toute tracée».

Une écrasante majorité d’analystes s’attendent à une autre réduction des taux directeurs dès le rendez-vous 18 septembre.
 

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