Tokyo: le Nikkei finit au plus haut depuis début décembre

AWP

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Le Nikkei s’est arrogé 298,55 points à 22.169,11 points. Il n’avait pas franchi le seuil des 22.000 points depuis les premiers jours de décembre.

L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a fini lundi sur un gain notable de 1,37% qui l’a propulsé au plus haut depuis décembre 2018, dopé par la bonne tenue de Wall Street vendredi et par un net repli du yen face aux principales devises.

A l’issue des échanges, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes s’est arrogé 298,55 points à 22.169,11 points. Il n’avait pas franchi le seuil des 22.000 points depuis les premiers jours de décembre.

L’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part augmenté de 1,40% (+22,53 points) à 1.627,93 points.

Sur le volet des changes, le dollar montait à 111,92 yens, contre 111,78 yens vendredi à la fermeture de la place tokyoïte, et l’euro grimpait à 126,51 yens, contre 126,13 yens. Ces mouvements encouragent l’achat de titres de groupes exportateurs.

La Bourse de New York avait terminé vendredi sur une note positive, les investisseurs accueillant avec enthousiasme les résultats du géant bancaire JPMorgan Chase, une nouvelle initiative de Disney et l’annonce d’une méga-fusion dans le secteur pétrolier.

Par ailleurs, les Bourses chinoises étaient aussi bien orientées lundi, soutenues par l’espoir d’avancées dans le différend commercial avec les Etats-Unis, après des déclarations samedi du secrétaire américain au Trésor, Steve Mnuchin.

Dans ce contexte, sur les 225 composantes du Nikkei, plus de 200 ont augmenté, tirées par les actions d’entreprises faisant affaires avec la Chine.

C’est notamment le cas des fabricants de composants électroniques Screen Holdings (+4,99% à 5.150 yens) et Sumco (+3,84% à 1.433 yens), ou du spécialiste des robots industriels Yaskawa (+4,46% à 4.090 yens).

D’importantes baisses ont en revanche été constatées sur des entreprises victimes de scandales comme le constructeur de petites automobiles Suzuki. Son action a dévissé de 2,32% à 4.834 yens. Il avait annoncé vendredi son intention de rappeler deux millions de véhicules au Japon, à la suite de la révélation de problèmes dans les contrôles effectués dans ses usines.

A aussi souffert le titre Daiwa House (-3,79% à 3.142 yens). Le bâtisseur de logements a indiqué vendredi que plus de 2.000 immeubles et pavillons construits par ses soins ne respectaient pas les normes, un scandale de plus dans ce secteur qui s’ajoute à d’autres dans l’industrie. Il a entraîné dans sa chute son concurrent Sekisui House (-0,75% à 1.779,5 yens).

A noter enfin la stagnation à 79 yens de l’action Japan Display, fabricant d’écrans de smartphones qui va être renfloué par un consortium sino-taïwanais.

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