Le pétrole termine sous les 64 dollars à New York

AWP

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Le cours est affecté par la volatilité à Wall Street. Le baril de WTI abandonne 76 cents à 63,39 dollars.

Le prix du pétrole a terminé en baisse mardi à New York, affecté par une forte volatilité des marchés boursiers mondiaux qui fait craindre un ralentissement de la demande mondiale à court terme.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, référence américaine du brut, a cédé 76 cents pour clôturer à 63,39 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

«Une volatilité incroyable»

«Le chaos ou peut-être simplement la correction (des marchés) joue avec les nerfs des investisseurs et engendre une volatilité incroyable», a réagi Phil Flynn de Price Futures Group.

«Les courtiers sont rivés sur l’évolution des indices boursiers mondiaux car leur baisse ouvre la porte à un risque de ralentissement économique et à un recul de la demande mondiale à court terme», a commenté Mike Lynch de SEER.

Crainte d’une nouvelle chute du Dow Jones

Après avoir chuté de 4,60% lundi, l’indice vedette Dow Jones tentait de se reprendre mardi mais la volatilité se maintenait à un plus haut depuis deux ans et demi, faisant craindre une nouvelle glissade.

La corrélation entre la chute des indices boursiers et le marché du pétrole semblait toutefois limitée selon John Kilduff d’Again Capital.

«La vague de ventes observée à Wall Street (lundi et mardi) est davantage liée à des indices surévalués depuis plusieurs mois qu’à un ralentissement de l’économie. La demande mondiale en pétrole devrait donc se maintenir» et soutenir les prix, a-t-il affirmé.

Rapport sur les stocks US en perspective

Les marchés se positionnaient par ailleurs à la veille d’un rapport hebdomadaire sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis par le Département américain de l’Energie (DoE).

Les analystes tablent sur une nouvelle hausse de 3 millions de barils des réserves de brut, d’un million de barils de celles d’essence et sur une baisse des stocks d’autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) de 1,5 million de barils, selon la médiane d’un consensus compilé par l’agence Bloomberg.

Après dix semaines consécutives de baisse, les stocks de brut ont déjà enregistré une forte progression la semaine dernière alors que la production a continué d’augmenter.

«Les réserves américaines risquent de continuer de progresser dans les prochaines semaines et la production des Etats-Unis devrait aussi monter, ce qui va peser sur les cours», ont estimé les analystes de UBS.

 

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