Le pétrole poursuit sa chute en Asie

AWP

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Le WTI reculait de 40 cents à 52,24 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent cédait 39 cents à 61,24 dollars.

Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse, vendredi en Asie, en raison de l’affermissement du dollar et des doutes de plus en plus grand quant à une solution au contentieux commercial sino-américain.

Vers 04h25 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mars, reculait de 40 cents à 52,24 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour avril, cédait 39 cents à 61,24 dollars.

Les cours du pétrole avaient déjà fortement reculé jeudi dans le sillage d’un sentiment de refroidissement des relations entre Pékin et Washington, et de ses implications pour la croissance et la demande en or noir à travers le monde.

Le Brent de la mer du Nord avait fini à 61,63 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,06 dollar.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) avait perdu 1,37 dollar.

«Le Brent et le WTI ont respectivement perdu 2,50% et 1,60% avec l’affermissement du dollar et l’amélioration de la météo aux Etats-Unis», a déclaré Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.

«L’absence d’informations particulières va probablement impliquer des échanges apathiques avec un pétrole qui va évoluer dans le sens inverse du dollar.»

Toute hausse du dollar contribue mécaniquement à tirer les prix du pétrole vers le bas, l’or noir, libellé en billets verts, devenant plus cher et moins intéressant pour les investisseurs munis d’autres devises.

Les fortes baisses sont aussi liées «aux informations selon lesquelles les discussions entre les Etats-Unis et la Chine font face à des obstacles» et à la croissance moins forte dans certaines économies européennes clés, a estimé ANZ Bank dans une note.

«Le conseiller économique de la Maison Blanche Larry Kudlow a averti qu’il y avait un gouffre entre les deux partenaires commerciaux», observe la banque. «C’est arrivé peu après des prévisions officielles de croissances de grandes économies européennes qui ont jeté une ombre sur le climat économique mondial.»

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