Le pétrole en hausse, inquiétude pour la production libyenne

AWP

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Le Brent prend 0,59% peu après midi et repasse la barre des 65 dollars, tandis que le WTI gagne 0,39% à 58,77 dollars.

Les prix du pétrole étaient en hausse lundi en cours d’échanges européens, portés par les risques pesant sur l’offre mondiale d’or noir à la suite du blocage des principaux terminaux pétroliers de l’est du territoire libyen.

Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 65,23 dollars à Londres, en hausse de 0,59% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTI pour février gagnait 0,39% à 58,77 dollars.

«Le pétrole est une des rares classes d’actif à afficher une direction claire lundi, après la fermeture de plusieurs sites de production en Libye», ont indiqué les analystes de FXTM

Des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar ont bloqué samedi les principaux terminaux pétroliers de l’est du pays provoquant la chute des exportations d’or noir, à la veille d’un sommet international à Berlin censé relancer le processus de paix dans ce pays déchiré par la guerre civile.

La nouvelle a participé à la montée de plus de 1% des deux indices de référence lors de la reprise des échanges lundi. Leur hausse s’est par la suite tempérée.

Dans un communiqué, la Compagnie nationale de pétrole (NOC) avait fait état samedi de l’arrêt des exportations dans les ports dits du «croissant pétrolier», poumon de l’économie libyenne: Brega, Ras Lanouf, al-Sedra et al-Hariga.

Ce blocage entraîne la chute de la production du pays de 1,3 million barils par jour à 500.000 b/j et un manque à gagner de 55 millions de dollars par jour, selon la compagnie.

«L’offre a été amputée de 800.000 barils par jour de brut et les cours risquent à nouveau de monter dans les prochains jours s’ils ne sont pas remis rapidement sur le marché», ont ajouté les analystes.

Sur le front de la guerre commerciale, le président américain Donald Trump a salué dimanche l’accord signé avec la Chine, le jugeant «bien meilleur» que lui-même ne prévoyait.

Lors d’un meeting à Austin, au Texas, il s’est félicité du nouveau chapitre ouvert dans les relations de son pays avec la Chine, «les meilleures que nous ayons eues depuis de nombreuses années».

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