Le pétrole continue de grimper en Asie

AWP

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Le WTI gagnait 29 cents à 65,84 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent progressait de 24 cents à 74,28 dollars.

Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse, mardi en Asie, portés par la perspective d’une contraction de l’offre du fait de la décision des Etats-Unis d’annuler les exemptions qui permettent à quelques pays d’importer encore du brut iranien.

Vers 04H45 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juin, gagnait 29 cents à 65,84 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour juin, progressait de 24 cents à 74,28 dollars.

Les cours avaient fini à leur plus haut depuis près de six mois lundi, dans le sillage de l’officialisation par la Maison Blanche de la fin des exemptions qui permettaient à huit pays l’achat de pétrole iranien malgré des sanctions américaines.

A New York le «light sweet crude» avait gagné 2,66%, ou 1,70 dollar. A Londres le baril de Brent a progressé de 2,88%, ou 2,07 dollars.

Le président Donald Trump a décidé de mettre fin dès le 2 mai aux dérogations qui permettaient encore à huit pays (Chine, Inde, Turquie, Japon, Corée du Sud, Taïwan, Italie et Grèce) d’importer du brut iranien, pour «porter à zéro les exportations» et «priver le régime de sa principale source de revenus», a annoncé la Maison Blanche.

«Cela annonce une forte chute de l’offre, ce qui a dopé les prix», a déclaré Margaret Yang Yan, de CMC Markets Singapore.

Selon l’agence spécialisée S&P Global Platts, l’Iran a exporté en moyenne 1,7 million de barils par jour en mars, dont près de 628.000 vers la Chine et plus de 357.000 vers l’Inde.

Mais «la durabilité de cette flambée des cours dépendra de la réaction de l’Arabie saoudite et des autres membres de l’Opep quant à leur production dans les mois à venir», selon Mme Yan.

Les experts s’attendent à ce que M. Trump fasse pression sur Ryad et d’autres membres de l’Opep pour qu’ils augmentent leur production, afin de combler la pénurie de brut iranien.

Le gouvernement saoudien s’est déjà dit prêt à «stabiliser» le marché.

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