La force de l’euro pourrait retarder le tapering de la BCE

S&P Global

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Mario Draghi tentera probablement de modérer l’anticipation actuelle des marchés qu’une hausse des taux devrait intervenir début 2019, voire fin 2018. S&P Global présente son analyse.

La vigueur de l'euro et son effet modérateur sur l'inflation ont fait l'objet de commentaires de plus en plus nombreux de la part des membres du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. A 1,24 dollar au moment de la rédaction du présent rapport, le taux de change entre l'euro et le dollar américain est revenu à des niveaux qui n'avaient pas été atteints depuis la fin de 2014, avant l'annonce d'un assouplissement quantitatif au début de 2015, et il se situe à 18% au-dessus de son creux de l'an dernier.
Avec le raffermissement du taux de change, la tâche actuelle de la BCE, qui consiste à ramener l'inflation à un niveau proche de 2%, mais en deçà, devient plus difficile. Les biens moins chers importés pèsent sur la dynamique des prix dans la zone euro. Selon les estimations de la BCE, la répercussion du taux de change sur l'inflation laisse à penser que l'inflation globale de la zone euro augmenterait de 0,7 point de pourcentage au total aujourd'hui (la dernière inflation de la zone euro s'élevait à 1,4% en décembre), c'est-à-dire bien plus près de la cible de la banque centrale, si l'euro s'était maintenu aux niveaux du début de 2015 au lieu de s'apprécier depuis le second semestre de l'année dernière.

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