Hausse surprise des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis

AWP

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Lors de la semaine achevée le 17 mai, les réserves de brut ont augmenté de 4,7 millions de barils, là où les analystes anticipaient une baisse de 1,7 million de barils.

Les stocks de pétrole brut et ceux des produits raffinés ont enregistré une hausse surprise la semaine dernière aux Etats-Unis, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

Lors de la semaine achevée le 17 mai, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 4,7 millions de barils pour s’établir à 476,8 millions, là où les analystes interrogés par l’agence Bloomberg anticipaient une baisse de 1,7 million de barils.

Les stocks d’essence ont progressé de 3,7 millions de barils, contre une diminution de 850.000 barils anticipée par les analystes.

Les réserves d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont avancé de 800.000 barils, là où les analystes prévoyaient un repli de 500.000 barils.

Egalement scrutés puisqu’ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont, eux, augmenté de 1,3 million de barils, pour s’établir à 49,1 millions de barils.

Déjà en baisse avant la diffusion de ces chiffres, le cours du baril de pétrole à New York creusait ses pertes depuis, perdant 1,39 dollar à 61,74 dollars, vers 14H50 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les exportations américaines se sont quant à elles affichées à 2,92 millions de barils par jour (mbj) en moyenne contre 3,35 mbj une semaine auparavant, ce qui avait représenté un plus haut en deux mois.

Les réserves stratégiques américaines ont de leur côté de nouveau reculé, de 1,1 million de barils. Après n’avoir pratiquement pas bougé en six mois, elles avaient diminué de 1,8 million de barils la semaine précédente après des baisses de plusieurs centaines de milliers de barils lors des deux semaines antérieures.

La production s’est pour sa part établie à 12,2 mbj en moyenne, tout près de son record historique de 12,3 millions de barils atteint fin avril. Cette production hebdomadaire évolue au-dessus de la barre des 12 millions de barils depuis plusieurs mois, faisant des Etats-Unis le premier producteur mondial d’or noir.

La cadence des raffineries s’est quant à elle relativement stabilisée, ces dernières fonctionnant en moyenne à 89,9% de leurs capacités, contre 90,5%% la semaine précédente.

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