Munich Re: premier partiel plombé par les catastrophes naturelles

AWP

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De janvier à mars, le munichois a engrangé un résultat net part du groupe de 633 millions d’euros, contre 827 millions d’euros un an plus tôt.

Le géant allemand de la réassurance Munich Re a annoncé mercredi un résultat net en repli de près d’un quart pour le premier trimestre, lesté par les catastrophes naturelles, mais a maintenu ses prévisions annuelles.

De janvier à mars, le munichois, dont le coeur de métier est d’épauler les assureurs contre les risques qu’ils encourent, a engrangé un résultat net part du groupe de 633 millions d’euros (723 millions de francs), contre 827 millions d’euros un an plus tôt.

Les analystes interrogés par le prestataire de services Factset avaient eux misé sur un résultat net de 619 millions d’euros.

Le résultat d’exploitation s’affiche à 875 millions d’euros, en repli annuel de près d’un tiers.

Sa principale division, la réassurance, a vu les remboursements liés aux catastrophes naturelles ou causées par l’homme totaliser 479 millions d’euros, contre 62 millions lors du trimestre comparable en 2018. Le typhon Jebi, survenu au Japon en septembre dernier, a contribué à lui seul à hauteur de 267 millions d’euros à ces décaissements.

Dans l’assurance primaire, la marque Ergo a dégagé un bénéfice en légère hausse, à 85 millions d’euros sur le trimestre. Sa branche dommages a subi les dégâts de la violente tempête Eberhard qui s’est abattue en mars sur l’Allemagne, après avoir traversé le nord de la France.

Pour le groupe, les rentrées de primes ont totalisé 13,4 milliards d’euros, soit une hausse de 1,9% sur un an.

La campagne de renouvellement des primes début avril s’est elle achevée par un gain de 10,3% pour atteindre environ 1,8 milliard d’euros. Le réassureur a notamment poussé ses pions en Inde et au Japon, ces deux marchés ayant compté pour un tiers des contrats renouvelés.

«Munich Re a démarré par un bon premier trimestre», a résumé le directeur financier Christoph Jurecka, cité dans un communiqué.

Le groupe de Munich table toujours sur un bénéfice net de 2,5 milliards d’euros pour l’année en cours.

Dans ce total, environ 2,1 milliards d’euros sont attribuables à la branche réassurance et environ 0,4 milliard d’euros à l’assurance primaire Ergo.

Pour les entrées de primes brutes, l’équivalent du chiffre d’affaires dans le secteur de l’assurance, il vise toujours 49 milliards d’euros.

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