La BCGE pas ébranlée par l’initiative, selon Blaise Goetschin

AWP

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«Sur le plan commercial, tout se passe bien. Il n’y a pas de perte de confiance», indique le CEO.

Le dépôt de l’initiative d’Ensemble à Gauche n’a pour l’instant pas eu d’impact sur la marche des affaires de la Banque cantonale de Genève (BCGE). «Sur le plan commercial, tout se passe bien. Il n’y a pas de perte de confiance», a indiqué mercredi le directeur général Blaise Goetschin.

L’influence sur le cours de l’action BCGE est également nul, puisque le titre affiche depuis le début de l’année une progression continue, de quelque 14% depuis janvier, a expliqué M. Goetschin lors d’une conférence de presse consacrée à l’activité de financement d’entreprise.

Le sujet retenu pour cette présentation - par extension l’importance de la banque pour l’économie genevoise - n’a pas été choisi suite au dépôt de l’initiative, il était fixé de longue date. 

Ensemble à Gauche a déposé la semaine dernière une initiative constitutionnelle demandant que la banque rembourse la facture de son sauvetage dans les années 2000, soit une somme estimée à 3,2 milliards de francs. Une requête qui irait à l’encontre du droit pour l’établissement genevois, qui demande l’invalidation du texte.

Pour Blaise Goetschin, l’objectif n’est pas de contourner une campagne politique, mais représente une «devoir de défense» des clients, de la banque et des actionnaires dans un registre «très sérieux et très professionnel». «Sur le principe, l’initiative ne peut pas être validée.»

La banque précise néanmoins vouloir rester sur la réserve dans ce dossier politique. «Nous ne sommes pas demandeurs d’un débat en particulier», explique le directeur général. Ce dernier regrette d’ailleurs qu’en Suisse alémanique cette affaire soit perçue comme une «genevoiserie prototypique».

Si l’initiative venait à aboutir et une votation à être organisée, la BCGE devra pouvoir s’immiscer dans le débat public, a tranché M. Goetschin. «Il faudrait définir les modalités pour que la banque puisse défendre ses droits», selon lui.
 

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