La BC de Bâle devra encore investir dans la marque Banque Cler

AWP

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La stagnation des bénéfices de Banque Cler s’explique par les investissements passés dans le positionnement de marché et la numérisation, selon Basil Heeb, son nouveau CEO.

Banque Cler n’a pas encore atteint un niveau de popularité suffisant. Son propriétaire, la Banque cantonale de Bâle (BKB), devra consentir à des investissements supplémentaires pour faire connaître la marque, a indiqué Basil Heeb, son nouveau directeur général (CEO), dans un entretien mercredi à Finanz und Wirtschaft.

La stagnation des bénéfices de Banque Cler, ex-Banque Coop, s’explique par les investissements passés – et visiblement insuffisants – dans le positionnement de marché et la numérisation. «Cela se reflète dans les chiffres», selon M. Heeb.

Banque Cler a été rachetée presque intégralement par la BKB en fin d’année dernière et décotée de la Bourse suisse dans la foulée. Le changement de marque de «Coop» à «Cler» remonte à mai 2017.

La filiale présente néanmoins quelques atout dans le domaine numérique. L’application Zak plaît à la jeune génération, assure Basil Heeb. «Il y a du potentiel», selon lui. En tout, 90% des utilisateurs de Zak sont de nouveaux clients. Dans sa première année, Zak a gagné 14’000 adeptes. Des statistiques actualisée seront dévoilées dans le rapport semestriel, le 25 juillet.

Les objectifs pour cette application demeurent cependant flous. Lors du lancement de l’application, Banque Cler visait 200’000 nouveaux clients. «Il est difficile de faire des prévisions», se défend M. Heeb. En outre, l’arrivée sur le marché de solutions innovantes comme Neon, Revolut ou encore N26 bénéficient à Zak, même si la contribution est indirecte.

Basil Heeb a pris les rênes de l’établissement cantonal en avril, succédant à Guy Lachappelle, propulsé à la présidence de Raiffeisen Suisse. Fin juin, la BKB annonçait un plan de restructuration, visant notamment Banque Cler. L’ex-Banque Coop est désormais assujettie à la direction du groupe.

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