L’UBP améliore ses avoirs sous gestion dans un contexte défavorable

Communiqué, UBP

2 minutes de lecture

Les apports nets d’actifs de la banque dirigée par Guy de Picciotto totalisent 7,3 milliards en 2018, soit 5,8% des actifs.

L’Union Bancaire Privée annonce un bénéfice net de 202,4 millions de francs à fin 2018 (209,4 millions hors éléments non récurrents liés aux acquisitions), contre 220,4 millions un an plus tôt. Les apports nets d’actifs totalisent 7,3 milliards de francs (soit 5,8% des actifs), dont 4,7 milliards de net new money et 2,6 milliards au titre de l’intégration d’ACPI. Les avoirs sous gestion s’élèvent à 126,8 milliards, en progression de 1,2% sur l’année (125,3 milliards à fin 2017), dans un contexte défavorable sur les marchés des titres et des devises. 

Une année marquée par d’importants apports
de la clientèle et par l’acquisition d’ACPI.

Les apports nets d’actifs totalisent 7,3 milliards de francs à fin 2018, dont 4,7 milliards de net new money, provenant à parts égales des clients privés et des clients institutionnels, et 2,6 milliards issus de l’acquisition d’ACPI, conclue en fin d’année. Cette croissance a permis de compenser les effets négatifs enregistrés sur les marchés des titres et des devises, et notamment l’appréciation du franc suisse contre l’euro (-1,2 milliard). Les actifs sous gestion de l’UBP atteignent 126,8 milliards, soit une progression de 1,2% par rapport à fin 2017. 

Les revenus sont en augmentation de 1,6% et s’établissent à 1,06 milliard. La marge d’intérêt est en nette hausse (+8,2%) tandis que le ralentissement des courtages (-16%) lié au faible volume de transactions sur le second semestre a été compensé par la croissance des commissions de gestion et d’advisory. La part des clients ayant confié à la Banque la gestion de leurs actifs sous forme de mandats ou de fonds est désormais supérieure à 60%. 

Les charges d’exploitation atteignent 698 millions à fin 2018 (contre 673,1 millions à fin 2017). Leur hausse, qui reste cependant maîtrisée (+3,7%), provient principalement des frais non récurrents (7,2 millions) liés à l’acquisition d’ACPI à Londres et de Banque Carnegie Luxembourg (dont la finalisation sera effective fin janvier 2019), et aux recrutements effectués en Asie et au Moyen-Orient. D’importants investissements ont par ailleurs été opérés dans le domaine du digital et de l’IT, l’UBP ayant notamment conclu un partenariat avec IBM pour le développement et la maintenance de sa plateforme informatique. 

Le résultat opérationnel avant provisions a ainsi atteint 257,5 millions à fin 2018 (contre 271,2 millions à fin 2017), et le bénéfice net s’élève à 202,4 millions, contre 220,4 millions un an plus tôt, soit une baisse de 8,2% (-5,2% hors éléments non récurrents). Le cost/income ratio s’établit à 65,8% (contre 64,4% à fin 2017).

«Dans un contexte marqué par un repli des marchés et un net ralentissement de l’activité transactionnelle des clients, l’UBP a continué d’investir dans le renforcement de son offre et de son organisation. L’acquisition d’ACPI et de la Banque Carnegie nous permet aujourd’hui d’accélérer notre croissance en Europe, et le recrutement de nouvelles équipes en Asie et au Moyen-Orient traduit notre ambition sur ces marchés prioritaires pour notre banque. Les apports nets positifs enregistrés sur l’année viennent récompenser le travail de nos équipes pour répondre aux attentes de la clientèle à la recherche de solutions sur mesure et innovantes», déclare Guy de Picciotto, CEO de l’UBP. 

Des fondamentaux solides 

Le total du bilan est stable et atteint 32,6 milliards de francs (32 milliards à fin 2017) et le ratio Tier 1, qui s’inscrit à 26,6%, reste largement supérieur au minimum exigé par Bâle III et la Finma. 

Cette gestion prudente du bilan fait de l’UBP l’une des banques les mieux capitalisées et les plus solides de la place, comme le confirme la récente attribution de la notation à long terme Aa2 («long-term Aa2 deposit ratings») par l’agence Moody’s. L’UBP dispose donc de l’assise financière nécessaire à son développement en Suisse et à l’international.

A lire aussi...