ING confirme les objectifs de son programme digital

AWP

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La banque néerlandaise, dirigée par Ralph Hamers, a publié un bénéfice net en hausse de 5,5%, à 4,9 milliards d'euros pour l'ensemble de 2017.

La banque néerlandaise ING a confirmé mercredi les objectifs d’accélération de son programme de transformation digitale après avoir publié un bénéfice net en hausse de 5,5%, à 4,9 milliards d’euros pour l’ensemble de l’année 2017.

Le chiffre d’affaires s’est établi à 17,7 milliards d’euros, en hausse de 1,4%, a indiqué le groupe financier dans un communiqué.

Ces résultats ont été «principalement poussés par une croissance continue des activités avec des marges d’intérêt résistantes, de plus hauts revenus liés aux frais et commissions et une réduction des coûts du risque».

La banque a engrangé en 2017 900.000 nouveaux clients, ce qui porte ce nombre à 37,4 millions, et a augmenté ses dépôts de 19 milliards d’euros, contre 28,5 milliards en 2016, et ses prêts de 26,9 milliards, contre 34,8 milliards en 2016.

«Notre engagement vis-à-vis de nos clients et l’évolution dans l’accélération de notre stratégie Think Forward sont manifestes dans les bons résultats et l’augmentation continue de notre clientèle», a déclaré le directeur exécutif Ralph Hamers, cité dans le communiqué.

Le retour sur fonds propres (ROE) a atteint 10,2%, contre 10,1% en 2016. Et ING affichait un ratio de fonds propres durs (Tiers 1) stable, à 14,7%, contre 14,2% l’année précédente.

ING a proposé un dividende de 0,67 euro par action, un eurocentime de plus que l’année dernière.

«Nous restons dévoués aux objectifs que nous avons communiqués lorsque nous avons annoncé l’accélération de la stratégie Think Forward en octobre 2016, qui prévoit un investissement dans la transformation digitale à hauteur de 800 millions d’euros d’ici 2021», a ajouté M. Hamers.

Programmes de restructuration

La banque avait annoncé en octobre 2016 qu’environ 7.000 emplois seraient menacés dans les cinq prochaines années, principalement en Belgique et aux Pays-Bas, en raison d’un programme de réduction des coûts annuels d’environ 900 millions d’euros.

La restructuration, touchant environ 12 à 14% du personnel du groupe, était alors jugée par les experts comme «énorme» et nécessaire en cette période difficile pour les banques.

Sauvée par l’Etat néerlandais au coeur de la crise financière de 2008, ING, qui emploie près de 52.000 personnes, avait déjà annoncé en novembre 2015 la suppression de quelque 1.700 emplois aux Pays-Bas sur les trois prochaines années.

Ces programmes mis en place depuis 2011 devaient permettre d’économiser 1,2 milliard d’euros en 2017.

Au quatrième trimestre, le bénéfice net a grimpé de 35,3%, à 1 milliard d’euros, contre 750 millions à la même période un an plus tôt «qui comprenait un élément exceptionnel lié aux programmes de transformation digitale».

Le chiffre d’affaires a chuté de 2,1%, s’établissant à 4,36 milliards d’euros. Une baisse «principalement causée par un revenu plus bas dans les marchés financiers, des dépenses totales plus élevées et des charges fiscales relativement élevées», d’après ING.

Le total des actifs de la banque a chuté de 15,5 milliards d’euros au quatrième trimestre pour atteindre 846,2 milliards d’euros, dont 2,3 milliards d’impact négatif des taux de change.

«La dépréciation d’actifs financiers de juste valeur a été partiellement compensée par des prêts et des avances plus élevés aux clients et davantage de trésorerie et de soldes avec les banques centrales», a détaillé ING.