ICBC à Zurich: inauguration fastueuse

AWP

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Ueli Maurer et Thomas Jordan étaient notamment présents pour officialiser l’installation de la succursale de la grande banque chinoise.

La banque Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) a inauguré officiellement jeudi soir sa succursale zurichoise. La manifestation s’est déroulée en présence de nombreux invités, dont le chef du Département fédéral des finances, le conseiller fédéral Ueli Maurer, et le président de la Banque nationale suisse, Thomas Jordan, ainsi que des représentants de l’ambassade de Chine en Suisse.

Plus grande banque de la planète en termes de bilan, ICBC représente le deuxième établissement de l’Empire du milieu à ouvrir une représentation dans la ville des bords de la Limmat, après celle de la China Construction Bank (CCB) inaugurée en 2016, a indiqué vendredi la Direction de l’économie publique du canton de Zurich.

ICBC, qui emploie pas moins de 450’000 collaborateurs dans le monde avait obtenu l’an dernier une licence bancaire auprès de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma).

CCB, qui comme ICBC est contrôlée par l’Etat chinois, avait pour sa part décroché sa licence bancaire en Suisse en octobre 2015 et avait ouvert début 2016 un centre de négoce à Zurich.

Dans le viseur de la Fed

En mars, la Réserve fédérale américaine (Fed), autorité de régulation bancaire, a sommé ICBC et sa filiale aux Etats-Unis de se conformer aux règles anti-blanchiment d’argent. La Fed avait alors identifié «des failles importantes» dans la façon dont la banque chinoise se conformait aux réglementations concernant le secret bancaire et la lutte contre le blanchiment d’argent.

La Fed avait donné 60 jours à ICBC pour soumettre par écrit un plan d’amélioration de la gestion des données de sa clientèle et de remontée de ces informations aux autorités réglementaires. La Fed exige que ce système d’information, qui va nécessiter l’emploi de personnel qualifié, couvre tous les services et produits de la banque, ainsi que «tous ses types de clients et leur localisation géographique, y compris les personnes politiques».

La banque doit aussi fournir un rapport de toutes les violations ou transactions suspectes qui ont pu avoir lieu.

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