BMPS dégage un petit bénéfice, après une grosse perte

AWP

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La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (BMPS) a annoncé avoir enregistré un bénéfice net de 100,9 millions d’euros au deuxième trimestre, contre une perte de 3 milliards un an plus tôt.

La banque italienne BMPS, qui a bénéficié d’un sauvetage public, a confirmé vendredi le redressement amorcé en début d’année, en enregistrant un bénéfice net de 100,9 millions d’euros au deuxième trimestre, contre une perte de 3 milliards un an plus tôt.

Ce résultat est néanmoins un peu moins bon qu’attendu, puisque les analystes tablaient sur un bénéfice de 115 millions d’euros, selon le consensus du fournisseur de services financiers Factset.

La BMPS (Monte dei Paschi di Siena), qui avait suscité de vives inquiétudes en 2016-2017, était repassée dans le vert au premier trimestre, après plusieurs trimestres très difficiles.

La banque avait alors enregistré un bénéfice net de 187,6 millions d’euros, contre des pertes de 169,2 millions un an plus tôt et de 502 millions au quatrième trimestre 2017, et ce alors que les analystes tablaient sur une nouvelle perte de onze millions d’euros.

Néanmoins, la situation de la banque reste encore fragile.

Ses revenus ont ainsi poursuivi leur recul. Ils ont diminué au deuxième trimestre de 9,5% à 832,2 millions d’euros, un chiffre là aussi un peu moins bon qu’attendu (859 millions).

Plus vieille banque du monde, la Monte dei Paschi di Siena a bénéficié d’une «recapitalisation préventive» l’an passé, alors qu’elle était considérée comme le maillon faible du système bancaire italien.

Cette recapitalisation s’est traduite par une injection de fonds publics et la mise à contribution de détenteurs d’obligations subordonnées. Son premier actionnaire est désormais le ministère des Finances, qui contrôle 68,2% de son capital.

Afin de renouer avec les bénéfices après des années de pertes, la BMPS est engagée dans une vaste restructuration.

Elle doit réduire ses effectifs de 20% d’ici à 2021 pour les faire passer à quelque 20.000 personnes, mais sans aucun licenciement, et fermer 600 agences sur un total de 2.000.

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